Mr El hadji Malick Gakou a procédé, ce mercredi, à la présentation de son programme de gouvernance qu’il compte soumettre aux Sénégalais en vue de la présidentielle de 2019. Il s’agit de ce qu’il appelle : programme alternatif Suxxali Sénégal (PASS), condensé sur 36 points.
Lors de sa présentation, Mr Gakou a présenté les mesures phares de son Programme :
Prime de naissance : 25.000
Bourses étudiants : 50.000f
Banque des femmes : 100 Milliards
Revenu minimum pour les chômeurs : 120.000f
Pour les retraités prime minimale annuelle : 600.000f
Fonds de solidarité pour les chauffeurs : 10 Milliards
Gratuité des soins : pour les enfants de 0 à 12 ans
Etc…
Ce premier programme alternatif au PSE, rend dés lors le débat politique intéressant car le Chef de l’Etat, leader de la Coalition Benno Bokk Yakkar, a toujours appelé l’opposition à un débat économique.
L’analyse de ce programme nous montre que Mr Gakou s’est littéralement trompé dans sa démarche car en lieu et place d’un Plan national de planification des politiques de développement , il nous a présenté une batterie de mesures axées sur une redistribution de richesses financières qu’il n’a pas jugé bon de nous dire Comment va-t-il les créer.
En effet :
En 2017, notre pays a enregistré 537.804 naissances, l’allocation naissance de Mr Gakou leur procurerait 13.445.100.000f de ressources financières.
Pour son minimum chômage : si on sait que le taux de chômage en 2017 était estimé par les services de l’Agence Sénégalaise de la statistique et de la démographie (ANSD) à 16,7% de la population active. Cette mesure reviendrait à prés de 84 Milliards.
Si l’on y rajoute les 100 milliards de la banque des Femmes, des 10 milliards du fonds de solidarité des chauffeurs, de la gratuité des soins pour trois millions de jeunes sénégalais, ainsi que des centaines de milliards à distribuer aux retraités,….. L’on est en droit de demander à Monsieur Malick GAKOU, comment il compte financer cette pluie de milliers de milliards à distribuer.
A cet effet, nous estimons qu’un plan stratégique des politiques publiques de développement, a pour vocation de dégager les voies et moyens à mettre en œuvre pour créer de la richesse, planifier l’évolution de la croissance en dégageant clairement les leviers et les stratégies à mettre en œuvre.
C’ est aussi la feuille de route que doit se donner une Nation pour réaliser sa vision à moyen et long terme en examinant ses contextes (politique , économique, démographique , …) internes et externes afin de faire des projections dans l'avenir et de déterminer les stratégies lui permettant de concrétiser sa mission et sa vision.
Le peuple sénégalais mérite plus de la part des Hommes et Femmes qui ambitionnent de présider ses destinés. A la place Mr Gakou nous a exposé un ramassis de vœux pieux, de mesures populistes, de distribution inconsidérée des ressources financières.
L’analyse économique et sociale de son Programme est qu’il est économiquement irréaliste, irréalisable, utopiste et populiste.
En tout cas, tous les experts sont aujourd’hui unanimes que le Sénégal dispose d’un plan stratégique national (PLAN SENEGAL EMERGENT) qui construit les stratégies de développement du Sénégal d’ici l’horizon 2035 à travers trois axes stratégiques :
Une transformation structurelle de l’économie à travers la consolidation des moteurs actuels de la croissance et le développement de nouveaux secteurs créateurs de richesses, d’emplois, d’inclusion sociale et à forte capacité d’exportation et d’attraction d’investissements. Cet axe s’inscrit dans une option de développement plus équilibré, de promotion de terroirs et des pôles économiques viables afin de stimuler le potentiel de développement sur l’ensemble du territoire ;
Une amélioration significative des conditions de vie des populations, une lutte plus soutenue contre les inégalités sociales tout en préservant la base de ressources et en favorisant l’émergence de territoires viables ;
Le renforcement de la sécurité, de la stabilité et de la gouvernance, de la protection des droits et libertés et de la consolidation de l’État de droit afin de créer les meilleures conditions d’une paix sociale et de favoriser le plein épanouissement des potentialités.
De plus, le PSE est réalisé à travers un Plan d’Actions prioritaires (PAP) quinquennal adossé aux axes stratégiques, aux objectifs sectoriels et aux lignes d’actions de la Stratégie. Le PAP se décline à travers des projets et programmes de développement inscrits dans un cadre budgétaire sur la période 2014-2018. Le PAP est construit sur la base du scénario optimiste du PSE qui est évalué à 9685,7 milliards de FCFA. Son financement est acquis pour 5737,6 milliards de FCFA, soit 59,2% tandis que le gap de financement à rechercher est de 2964 milliards de FCFA, soit 30,6% et celui à couvrir par des recettes additionnelles et des économies sur les dépenses est de 984 milliards de FCFA, correspondant à 10,2%. La mise en œuvre diligente des réformes clés et des projets du PAP permettra d’atteindre un taux de croissance annuel moyen de 7,1% sur la période 2014-2018, de réduire le déficit budgétaire de 5,4% en 2013 à 3,9% en 2018. Le déficit du compte courant serait ramené sous la barre des 6% en 2018 et le taux de l’inflation, mesuré par le déflateur du PIB resterait en dessous du seuil communautaire fixé à 3%.
Voila aujourd’hui ce que le Gouvernement du Sénégal est en train de mettre en œuvre sous la vision éclairée de son Excellence Macky SALL, Président du Sénégal.
Donc Monsieur Gakou, pour ton programme alternatif suxxali Sénégal, j’ai la responsabilité de vous dire : JE PASSE !
El hadji Omar NDIAYE
Responsable politique AFP à Mbour
Lors de sa présentation, Mr Gakou a présenté les mesures phares de son Programme :
Prime de naissance : 25.000
Bourses étudiants : 50.000f
Banque des femmes : 100 Milliards
Revenu minimum pour les chômeurs : 120.000f
Pour les retraités prime minimale annuelle : 600.000f
Fonds de solidarité pour les chauffeurs : 10 Milliards
Gratuité des soins : pour les enfants de 0 à 12 ans
Etc…
Ce premier programme alternatif au PSE, rend dés lors le débat politique intéressant car le Chef de l’Etat, leader de la Coalition Benno Bokk Yakkar, a toujours appelé l’opposition à un débat économique.
L’analyse de ce programme nous montre que Mr Gakou s’est littéralement trompé dans sa démarche car en lieu et place d’un Plan national de planification des politiques de développement , il nous a présenté une batterie de mesures axées sur une redistribution de richesses financières qu’il n’a pas jugé bon de nous dire Comment va-t-il les créer.
En effet :
En 2017, notre pays a enregistré 537.804 naissances, l’allocation naissance de Mr Gakou leur procurerait 13.445.100.000f de ressources financières.
Pour son minimum chômage : si on sait que le taux de chômage en 2017 était estimé par les services de l’Agence Sénégalaise de la statistique et de la démographie (ANSD) à 16,7% de la population active. Cette mesure reviendrait à prés de 84 Milliards.
Si l’on y rajoute les 100 milliards de la banque des Femmes, des 10 milliards du fonds de solidarité des chauffeurs, de la gratuité des soins pour trois millions de jeunes sénégalais, ainsi que des centaines de milliards à distribuer aux retraités,….. L’on est en droit de demander à Monsieur Malick GAKOU, comment il compte financer cette pluie de milliers de milliards à distribuer.
A cet effet, nous estimons qu’un plan stratégique des politiques publiques de développement, a pour vocation de dégager les voies et moyens à mettre en œuvre pour créer de la richesse, planifier l’évolution de la croissance en dégageant clairement les leviers et les stratégies à mettre en œuvre.
C’ est aussi la feuille de route que doit se donner une Nation pour réaliser sa vision à moyen et long terme en examinant ses contextes (politique , économique, démographique , …) internes et externes afin de faire des projections dans l'avenir et de déterminer les stratégies lui permettant de concrétiser sa mission et sa vision.
Le peuple sénégalais mérite plus de la part des Hommes et Femmes qui ambitionnent de présider ses destinés. A la place Mr Gakou nous a exposé un ramassis de vœux pieux, de mesures populistes, de distribution inconsidérée des ressources financières.
L’analyse économique et sociale de son Programme est qu’il est économiquement irréaliste, irréalisable, utopiste et populiste.
En tout cas, tous les experts sont aujourd’hui unanimes que le Sénégal dispose d’un plan stratégique national (PLAN SENEGAL EMERGENT) qui construit les stratégies de développement du Sénégal d’ici l’horizon 2035 à travers trois axes stratégiques :
Une transformation structurelle de l’économie à travers la consolidation des moteurs actuels de la croissance et le développement de nouveaux secteurs créateurs de richesses, d’emplois, d’inclusion sociale et à forte capacité d’exportation et d’attraction d’investissements. Cet axe s’inscrit dans une option de développement plus équilibré, de promotion de terroirs et des pôles économiques viables afin de stimuler le potentiel de développement sur l’ensemble du territoire ;
Une amélioration significative des conditions de vie des populations, une lutte plus soutenue contre les inégalités sociales tout en préservant la base de ressources et en favorisant l’émergence de territoires viables ;
Le renforcement de la sécurité, de la stabilité et de la gouvernance, de la protection des droits et libertés et de la consolidation de l’État de droit afin de créer les meilleures conditions d’une paix sociale et de favoriser le plein épanouissement des potentialités.
De plus, le PSE est réalisé à travers un Plan d’Actions prioritaires (PAP) quinquennal adossé aux axes stratégiques, aux objectifs sectoriels et aux lignes d’actions de la Stratégie. Le PAP se décline à travers des projets et programmes de développement inscrits dans un cadre budgétaire sur la période 2014-2018. Le PAP est construit sur la base du scénario optimiste du PSE qui est évalué à 9685,7 milliards de FCFA. Son financement est acquis pour 5737,6 milliards de FCFA, soit 59,2% tandis que le gap de financement à rechercher est de 2964 milliards de FCFA, soit 30,6% et celui à couvrir par des recettes additionnelles et des économies sur les dépenses est de 984 milliards de FCFA, correspondant à 10,2%. La mise en œuvre diligente des réformes clés et des projets du PAP permettra d’atteindre un taux de croissance annuel moyen de 7,1% sur la période 2014-2018, de réduire le déficit budgétaire de 5,4% en 2013 à 3,9% en 2018. Le déficit du compte courant serait ramené sous la barre des 6% en 2018 et le taux de l’inflation, mesuré par le déflateur du PIB resterait en dessous du seuil communautaire fixé à 3%.
Voila aujourd’hui ce que le Gouvernement du Sénégal est en train de mettre en œuvre sous la vision éclairée de son Excellence Macky SALL, Président du Sénégal.
Donc Monsieur Gakou, pour ton programme alternatif suxxali Sénégal, j’ai la responsabilité de vous dire : JE PASSE !
El hadji Omar NDIAYE
Responsable politique AFP à Mbour
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